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ASHINAGA JAPAN

Recherche & Sensibilisation

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Un aspect clé du travail d’Ashinaga est la compréhension des défis académiques et financiers auxquels les étudiants font face. Nos recherches deviennent alors la base du soutien que l’on fournit ainsi que des idées que l’on promeut.

Les recherches et le militantisme d’Ashinaga ont joué un rôle clé dans la création en 2014 de la Loi sur la Pauvreté Infantile au Japon, qui vise à augmenter le soutien public aux enfants et aux responsables légaux dans les foyers monoparentaux. Bien que nos recherches se soient concentrées sur le Japon, nous espérons les étendre à l’Afrique sub-Saharienne à mesure que nos activités se développent dans la région. Nous souhaitons également élargir le champ d’action de nos recherches afin d’y inclure les données au sujet des difficultés subies par les écoliers et les collégiens. Les principaux constats de nos recherches sont résumés ci-dessous.

CONSTATS

Les lycéens Ashinaga peinent à poursuivre leur carrière souhaitée après l’obtention de leur diplôme. Du fait de contraintes financières et d’obligations familiales, ils n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs études afin de soutenir leurs familles.
Au sein du groupe d’étudiants ayant participé à la consultation, il apparaît que le taux d’accès à l’éducation supérieure est inférieur à la moyenne nationale.
Bien que le lycée public soit réputé gratuit et qu’il existe des tarifs réduits pour l’accès aux lycées privés, les frais éducatifs restent élevés (clubs, uniformes, activités extra-scolaires, etc.). On notera par ailleurs qu’au Japon, l’éducation n’est obligatoire que jusqu’à la première année du Lycée.

“Indépendamment de mes efforts, mon salaire horaire reste de 730¥. Si je continue à travailler comme ça, je me demande si je vais finir à la rue.” (habitant d’Hokkaido, 44 ans)

“Je ne suis pas éligible à la pension de subsistance avec mon salaire actuel. Je suis triste que mon salaire soit inférieur à celui de familles vivant d’allocations sociales, quels que soient mes efforts. J’ai basculé vers un emploi nocturne car il propose un meilleur salaire, mais il ne me reste quand même presque rien à la fin du mois. Je ne suis pas un employé à plein temps, donc je ne reçois pas de prime. Ma situation me rend très anxieux, mais je n’y peux pas grand-chose.” (habitant de Kagoshima, 49 ans)

Numbers

  • 33% des participants à ce sondage indiquent que les conditions dans lesquelles ils ont étudié ont conduit à des “changements de plan de carrière”
  • 19% des sondés ont “abandonné l’éducation supérieure” afin de subventionner leur foyer
    Deux tiers des sondés estiment qu’ils ont eu un “manque d’éducation”. Ce chiffre grimpe à plus de 70% pour les familles de deux enfants et plus.
  • 48% “réduisent toutes leurs dépenses” à l’exception des dépenses éducatives
  • 41% “piochent dans leur épargne” afin de financer leur éducation
  • 25% dépendent des emplois à temps partiel de leurs enfants. Ce chiffre grimpe à 35% pour les habitants de la région de Tokyo.

Dépression

Les études montrent que parmi les enfants :

– 29% “refusent ou n’ont pas envie d’aller à l’école”
– 28% montrent “une augmentation dans les expressions faciales dépressives”
– 24% “ont rencontré un assistant sociale ou psychothérapeute”
– 23% “se mettent facilement en colère”
– 20% “sont devenus léthargiques”
– 12% “se sont fait victimiser”

Les études montrent que parmi les enfants :

– 42% sont “dépressifs, et ne se sentent pas mieux”
– 41% “ont un sentiment chronique d’incertitude pesante”
– 25% montrent “des marques de stress”
– 19% estiment qu’il leur était “pénible d’entreprendre quoi que ce soit”
– 17% ont un “sentiment de manque de valeur”
– 16% de “désespoir”
– 15% faisaient preuve “d’impatience et de nervosité ”
– 10% envisageaient “le suicide ou le double suicide”’

Une dépression peut être invalidante et doit être prise autant au sérieux qu’une maladie physique. Avoir un endroit ouvert afin d’exprimer ses sentiments et ses difficultés est crucial dans la bonne prise en charge de sa santé mentale.

Perte d’un Parent

Lorsqu’un parent meurt, l’enfant perd non seulement leur soutien financier, mais aussi leur sentiment de sécurité émotionnelle. Un décès soudain suite à un suicide ou un désastre est encore plus choquant. Les enfants dont les parents se battent contre une maladie longue, telle qu’un cancer, peuvent être effrayés par la mort. Certains adultes tentent de protéger leurs enfants en leur cachant leur maladie. Le décès n’en est alors que plus soudain et traumatisant.
En 2019, environ 20000 suicides ont eu lieu au Japon. Les jeunes dont la famille leur demande de garder le silence au sujet du suicide d’un parent se retrouvent souvent enfermés dans une forme d’isolation.

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